Nouvelle compétences ? Le savoir devenir

Après les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être, émerge une nouvelle compétences : le savoir devenir.

Sous la houlette de l’ONISEP les CIO proposent une nouvelle démarche pour les élèves qui doivent s’orienter après le lycée. Cette démarche peut être adaptée aux salariés en entreprise. C’est une  approche qui a fait émerger 15 compétences, réparties en 3 grandes catégories : S’informer et se repérer dans la société de l’information ; Se découvrir et cultiver ses ambitions ; Se construire et se projeter dans un monde incertain  –

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Dans un monde en perpétuelle évolution, où les technologies, les métiers et les besoins changent à une vitesse vertigineuse, il ne suffit plus d’avoir un diplôme ou une formation initiale pour réussir sa carrière professionnelle. Il faut être capable de s’adapter, de se remettre en question, de se former tout au long de la vie. Il faut développer ce que l’on appelle le « savoir devenir ».Nouvelle compétences ? Le savoir devenir

 

Qu’est-ce que le savoir devenir ?

Le savoir devenir est la capacité à se projeter dans l’avenir, à concevoir et à réaliser son parcours professionnel en fonction de ses aspirations, de ses compétences et des opportunités qui se présentent. Le savoir devenir implique de se connaître soi-même, de cultiver ses ambitions, de s’informer et de se repérer dans la société de l’information, de se construire et de se projeter dans un monde incertain¹.

Le savoir devenir est donc une compétence transversale, qui englobe d’autres compétences, telles que :

– La communication : savoir s’exprimer, écouter, argumenter, négocier, travailler en équipe.
– La créativité : savoir innover, imaginer, résoudre des problèmes, trouver des solutions originales.
– L’autonomie : savoir prendre des initiatives, des responsabilités, des décisions, gérer son temps, son stress, ses émotions.
– L’apprentissage : savoir apprendre, se former, se remettre en question, se perfectionner, se réorienter.
– L’ouverture : savoir s’intéresser, s’ouvrir aux autres, aux cultures, aux idées, aux changements.

Pourquoi le savoir devenir est-il important ?

Le savoir devenir est important pour plusieurs raisons :

– Il permet de rester compétitif sur le marché du travail, en développant des compétences recherchées par les employeurs et en répondant aux besoins et aux exigences en constante évolution.
– Il permet de s’épanouir personnellement et professionnellement, en réalisant ses projets, en exprimant ses talents, en créant du sens et de la valeur pour soi et pour les autres.
– Il permet de s’émanciper, de s’affranchir des stéréotypes, des influences, des contraintes, de choisir sa voie, de devenir l’acteur de sa vie.

Comment développer le savoir devenir ?

Il n’existe pas de méthode unique pour développer le savoir devenir. Chacun doit trouver son propre chemin, en fonction de sa personnalité, de sa situation, de ses objectifs. Toutefois, il existe quelques principes généraux à suivre :

– Se connaître : faire le bilan de ses forces, de ses faiblesses, de ses envies, de ses valeurs, de ses motivations, de ses intérêts.
– Se fixer des objectifs : définir ce que l’on veut faire, pourquoi, comment, avec qui, quand, où, et quels sont les moyens nécessaires pour y parvenir.
– Se former : rechercher les informations, les ressources, les formations, les opportunités qui peuvent aider à atteindre ses objectifs, et les exploiter au mieux.
– Se tester : expérimenter, essayer, se confronter à la réalité, apprendre de ses erreurs, de ses réussites, de ses feedbacks, et s’améliorer en conséquence.
– Se réinventer : rester curieux, ouvert, flexible, prêt à changer, à évoluer, à se remettre en question, à saisir de nouvelles chances.

Nouvelle compétences ? Le savoir devenir est la clé du succès dans le monde actuel. Il permet de s’adapter, de se démarquer, de se réaliser. Il est source de croissance, de performance, de bien-être. Il est le moteur de notre avenir.

Nouvelle compétences ? Le savoir devenir

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Le business plan pour lancer son organisme formation

Le business plan, la boussole de votre entreprise

Le business plan pour lancer son organisme formation


Comment réussir son business plan ?

Document détaillant les points clés de votre projet de création ou de reprise d’entreprise, le business plan est un outil incontournable pour structurer votre projet et convaincre d’éventuels acteurs (notamment les banquiers et financeurs) de vous aider dans votre projet. Mais savez-vous quand et comment le réaliser ? Les clés pour comprendre !
Qu’est-ce qu’un business plan ?

Le business plan pour lancer son organisme de formation

Le business plan ou « plan d’affaire » est le document qui détaille, lors de la création ou la reprise d’une entreprise, l’ensemble du projet ainsi que l’évolution attendue de l’entreprise et de son activité, durant les premières années de son existence.

Dans le business plan il est utile, voire indispensable, de détailler un certain nombre d’éléments :

  • le contexte de l’activité, son environnement
  • les cibles et leurs besoins identifiés
  • la stratégie globale mise en œuvre
  • l’équipe, en premier lieu les personnes dédiées au management
  • le mode de financement du projet
  • le plan d’évolution prévu
  • le retour sur investissement attendu.

À quel moment réaliser le business plan ?

Le business plan est un aboutissement dans le montage du projet.

Il est rédigé après l’étude de marché, après avoir fixé le business model, et après avoir décidé de la forme juridique de l’entreprise.

C’est le document qui récapitule et concrétise le projet.

Business plan / business model : quelle différence ?

  • Le « business model » ou « modèle économique » en français, détaille la façon dont l’entreprise compte générer son profit, et par extension la façon dont elle se positionne sur son marché, avec ses clients, ses fournisseurs, ses partenaires, etc.
  • Le business plan est lui un document plus large qui présente la stratégie globale de l’entreprise (financière et autre) pour les années à venir. Il traduit le business model en terme de positionnement et d’actions stratégiques.

À ce titre, business plan et business model sont liés : le business model (ou ses éléments principaux) est repris dans le business plan.


Quelle est l’utilité du business plan ?

Le business plan intervient après l’étude de marché, le business model et l’élaboration de la stratégie commerciale et opérationnelle.

Pour autant le business plan est fondamental pour votre projet car c’est lui qui fait la synthèse de ces différents éléments et c’est grâce à lui que vous allez pouvoir communiquer. En effet, il s’agit avant tout d’un outil de communication, qui peut s’avérer indispensable pour convaincre d’éventuels partenaires de rejoindre ou soutenir le projet : financeurs, distributeurs, partenaires commerciaux, etc.

Au-delà de son utilité en « externe », le business plan permet aussi en interne de piloter le développement de l’entreprise et de constater d’éventuels écarts par rapport aux prévisions initiales.


Les 10 conseils pour réaliser votre business plan

1 – Valorisez l’équipe

Il s’agit de présenter les compétences de l’équipe dirigeante ainsi que les personnes aux postes clés de l’entreprise : connaissance du marché, compétences métier, etc…L’objectif est de démontrer que les personnes impliquées sont compétentes pour mener à bien le projet.

Mentionnez également les personnes consultées en externe pour monter le projet et n’hésitez pas à témoigner de la prise en compte de leurs remarques pour enrichir votre projet, notamment votre business model.

2 – Présentez la valeur ajoutée de votre service/produit pour le client

Les clients n’achètent pas un produit / service seulement parce qu’il est bon ou parce qu’il est meilleur que les autres, mais avant tout parce qu’il répond à leur besoin, leur rend un service, leur crée du plaisir.

Pour cela le business plan doit mettre en lumière la fiabilité de votre étude de marché (qui peut être annexée au business plan) et votre parfaite connaissance des cibles que vous privilégiez.

En résumé, à la lecture de votre business plan, il doit être possible de comprendre la pertinence et la solidité de votre positionnement sur le marché.


3 – Faites preuve de réalisme

Le lecteur de votre business plan doit comprendre que vos stratégies opérationnelles sont cohérentes avec les attentes de votre cible et votre business model. À ce titre, le business plan reprend tout ou partie du business model.

Mais faites preuve de réalisme : sur-estimer ou sous-estimer volontairement certains paramètres peut vous desservir.

4 – Mentionnez les difficultés éventuelles

Le business plan doit aussi faire apparaître les éventuelles difficultés ou risques du projet : une compétence encore manquante dans votre équipe, des éventuelles difficultés de gestion ou avec un sous-traitant, etc.

L’important est que vous rassuriez les lecteurs du business plan en démontrant votre lucidité vis-à-vis de ces défis et en indiquant comment vous comptez les surmonter.

5 – Présentez les choses simplement mais clairement

Dans une grande majorité de cas, le principal lecteur de votre business plan est le financeur potentiel du projet. Ce dernier n’est pas forcément un spécialiste de votre domaine d’activité, de plus, vous n’êtes probablement pas le seul projet auquel il est susceptible d’apporter son concours.

C’est pourquoi votre business plan, doit être présenté très clairement, et cela dès le début du document. Le lecteur doit appréhender très rapidement :

  • qui vous êtes
  • pourquoi vous vous lancez dans ce projet (vos objectifs et ambitions)
  • si vous pourrez vivre avec votre projet et lui permettre un bon retour sur investissement.

6 – Soyez synthétique
Pour être efficace, un business plan doit avant tout être précis et donc privilégier le qualitatif au quantitatif. Faire figurer un trop grand nombre de donnée, d’autant plus si leur lien avec le projet est discutable, peut être contre-productif.

7 – Expliquez et justifiez les données chiffrées

Toutes les données chiffrées que vous indiquez dans vos prévisionnels financiers doivent être justifiées.

Par exemple, l’évaluation du nombre de clients potentiels doit être basée sur des données fiables, recueillies par exemple par le biais d’une étude de marché, d’une enquête de terrain.

8 – Ne négligez pas la présentation de votre document

Le business plan doit refléter votre projet, à ce titre il se doit d’être clair, lisible, ordonné, cohérent…sur le fond comme sur la forme.

Il est fortement conseillé de réaliser un sommaire avec des chapitres, des titres et intertitres, ainsi que des annexes et éventuels schémas pour rendre votre propos plus agréable à lire.

N’hésitez pas à faire relire votre business plan à une ou plusieurs interlocuteurs extérieurs avant de la finaliser. De même une synthèse d’une ou deux pages est recommandée (voir ci-dessous).

9 – Rédigez une synthèse

Vos lecteurs ne sont pas toujours des spécialistes de votre domaine d’activité, de même vous n’êtes peut être pour eux qu’un projet parmi d’autre et ils ne pourront donc pas y consacrer trop de temps, du moins en première approche.

C’est pourquoi il est conseillé de rédiger une ou deux pages de synthèses particulièrement soignées.

Grace à cette seule synthèse, le lecteur doit être capable de savoir ce que vous vendez, à qui, combien et pourquoi vous allez probablement réussir.

10 – Adaptez votre business plan en fonction de votre interlocuteur

Le business plan n’est pas un document figé ! Il serait d’ailleurs plus correct de parler « des » business plan d’une entreprise.

En effet, le business plan est présenté ou transmis à des acteurs très différents qui n’ont pas les mêmes points d’attention. Un banquier sera bien évidemment très attentif aux données chiffrées (besoin en fonds de roulement, durée prévue du remboursement, montant de l’emprunt demandé, les garanties, etc.), alors qu’un investisseur sera lui plus attentif au résultat net ou au seuil de rentabilité, et un distributeur aux volumes de vente.

Prévoyez donc d’établir plusieurs versions du business plan, adaptées à chacun de vos différents interlocuteurs.

 

Business plan : comment le rédiger ?

Le business plan peut être rédigé par l’entrepreneur, ou avec l’aide de professionnels et/ou d’outils dédiés. Voici les modalités généralement utilisées :

  • l’entrepreneur le rédige de manière totalement autonome
  • l’entrepreneur le rédige seul mais sollicite l’assistance d’un expert-comptable, profession ayant généralement l’habitude de ce genre de document, afin de l’enrichir et d’en assurer la cohérence
  • l’entrepreneur utilise des logiciels dédiés aux business plan, dont certains sont gratuits et utilisables en ligne
  • l’entrepreneur faire appel à un professionnel spécialisé dans la réalisation des business plan.

 

 

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Accompagner ceux qui n’ont pas encore trouvé de contrat d’apprentissage

Accompagner ceux qui n’ont pas encore trouvé de contrat d’apprentissage

Accompagner ceux qui n'ont pas encore trouvé de contrat d'apprentissage

Plusieurs solutions ont été mises en place afin d’aider chaque jeune à trouver son entreprise et réaliser son apprentissage dans les meilleures conditions.

 

Lire l’article complet sur : travail-emploi.gouv.fr

 

 

Nous connaissons tous cette galère. Les OF font ce qu’ils peuvent pour trouver des entreprises pour les jeunes recrutés en alternance, mais ce n’est pas suffisant :

 

Le Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion a mis en place des solutions pour aider les jeunes à trouver une entreprise et réaliser leur apprentissage dans les meilleures conditions 1. Voici quelques-unes des solutions proposées :

En outre, lorsque vous êtes inscrit dans un Centre de formation d’apprentis (CFA), vous pouvez le solliciter pour vous aider dans votre recherche. De même, la Mission Locale peut accompagner le jeune dans cette démarche en fournissant des conseils et des ressources pour trouver un contrat d’apprentissage 1.

 

 

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▷ Organisme de formation : quelles sont vos obligations comptables ?

▷ Organisme de formation : quelles sont vos obligations comptables ?

Organisme de formation : quelles sont vos obligations comptable

Vous proposez une formation professionnelle ? Obligations contractuelles, obligation d’information des apprenants, exigences comptables… connaissez-vous les obligations qui vous incombent ? La comptabilité en particulier est fondamentale ! Vous devez établir un bilan comptable général tous les ans conformément aux dispositions légales fixées par la loi du 5 septembre 2018. Et ces obligations comptables doivent faire l’objet d’une déclaration annuelle à France compétences ! Faisons le point…

Lire l’article complet sur : www.webmarketing-com.com

Réfléchissez avant de vous lancer pour devenir organisme de formation. Beaucoup de formateurs voudraient sauter le pas, mais attention !

Organisme de formation : quelles sont vos obligations comptables ?

 

Voici les détails comptables, il faudra en passer par là

 

Organisme de formation : quelles sont vos obligations comptables ?

Les organismes de formation ont plusieurs obligations comptables. Chaque année, ils doivent établir un bilan comptable général, un compte de résultat et des annexes, conformément aux dispositions légales les concernant.

Les prestations relevant de la formation professionnelle continue doivent être suivies au sein d’une comptabilité distincte de celle des autres activités et peuvent être exonérées de TVA.

Les organismes de formation sont tenus de désigner un commissaire aux comptes lorsque deux des critères suivants sont dépassés lors de la clôture de l’exercice social : le total du bilan s’élève à 230 900 euros, le montant total hors taxes est égal à 153 900 euros et au moins 3 salariés occupent des postes en contrat à durée indéterminée (CDI).

Les dispensateurs de formation doivent également établir un bilan pédagogique et financier (BPF) chaque année et l’envoyer à la Direccte avant le 30 avril de l’année en cours ¹. Pour remplir le bilan pédagogique et financier, il faut compléter les cadres A à G du formulaire Cerfa N° 10-443

En outre, les organismes de formation doivent tenir une comptabilité analytique pour les prestations de formation professionnelle continue. Cette comptabilité doit permettre de distinguer les charges et les produits liés à la formation professionnelle continue des autres activités de l’organisme de formation. Les charges et les produits doivent être ventilés par action de formation, par type de prestation, par public visé, par mode de financement, etc..

Les organismes de formation doivent également respecter les règles fiscales applicables aux entreprises. Ils doivent notamment tenir une comptabilité régulière et complète, établir des factures conformes aux dispositions légales, déclarer et payer la TVA, etc.. Les prestations de formation professionnelle continue peuvent bénéficier d’une exonération de TVA si elles remplissent certaines conditions.

Enfin, les organismes de formation doivent respecter les règles sociales applicables aux entreprises. Ils doivent notamment établir des bulletins de paie conformes aux dispositions légales, déclarer les cotisations sociales, respecter les règles relatives à la durée du travail, etc..

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