Une équipe d’experts de la formation propose :

AMMC c’est une équipe de professionnels qui travaille et conseille les entreprises de formation.
Directeur de centre de formation, Formateurs, dirigeants, rédacteurs, techniciens graphiste, développeur, pédagogues tous ont à cœur de développer la formation continue, système complémentaire à la formation initiale. Avec les réformes en cours et les évolutions qui se préparent, notre expertise est à votre service pour changer le paradigme de la formation. Attention! on parle maintenant des opérateurs de compétences 🙂

opérateur de compétencesvous n’imaginez pas tout ce que nous pouvons faire pour vous!

Une équipe de professionnels spécialisée dans le marketing 360 pour les Organismes de formation. Des marketeurs indépendants, des techniciens, des indépendants se sont regroupés en 2015 pour créer cette société dont le rôle est d’écouter les besoins en communication des entreprises et de trouver le meilleur médium qui réponde aux développements des formations

Ainsi Actuel MixMarketing Conseil a réalisé pendant les années 2000, des produits de communication dans tous les domaines : Réalisation vidéo (documentaires, reportages, fictions), web (réalisation de sites, référencement, positionnement), print (catalogues, plaquettes, flyers)  événementiel, animation et ces dernières années (2013-2019)  une nouvelle branche a été créée pour l’accompagnement au développement des Organismes de Formation.

L’expérience et les méthodes de travail d’AMMC ont permis de multiplier les chiffres d’affaires de plusieurs OF (donc Nextformation et M2I formation). Depuis 2016,  AMMC les a accompagné dans l’obtention de certifications ou de Titres Professionnels. La réforme de la formation continue, l’avènement de France Compétences ont permis de réunir plusieurs énergies pour conseiller et accompagner les OF vers la reconnaissance officielle de leurs formations (souvent pour obtenir  les financement de la formation professionnelles continue). Qualiopi, Afest, EDOF, CFA, FOAD n’ont aucun secret pour les équipes AMMC. N’hésitez pas à nous contacter!

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Financer sa formation en 2021 : La « Transitions Collectives »

1 milliard d’euros : c’est le montant dédié au « FNE-Formation » dans le plan de relance. Une somme mobilisée au bénéfice de deux types de profils : les salariés en activité partielle et les salariés en reconversion. La moitié de la somme est en effet destinée à financer le nouveau dispositif Transitions collectives, formellement lancé le 15 janvier. Comment en bénéficier ? Quel intérêt pour l’entreprise ?

Un CIF collectif ?

Le dispositif « Transitions collectives » ou Transco a été annoncé le 26 octobre 2020 par le gouvernement, puis précisé avec les partenaires sociaux à l’issue de travaux communs à la fin de l’année. L’objectif est d’aider les entreprises à former des salariés dont le métier est peu porteur, pour leur permettre de se reconvertir dans un secteur qui recrute. 500 millions d’euros sont alloués à ce dispositif dans un premier temps, mais il pourrait recevoir davantage de financements si le succès était au rendez-vous. A noter que le plan de relance accroît également la dotation des autres dispositifs dédiés à la reconversion professionnelle : le projet de transition professionnelle « classique » reçoit 100 millions d’euros supplémentaires, et la Pro-A, autre outil de reconversion, mais aussi de promotion par la formation, reçoit une rallonge de 270 millions.

Transco est né à la fois du suivi de la réforme de 2018 et du contexte du « plan de relance ». On a le sentiment que les autorités ont pris conscience tardivement du manque de financement du « CPF de transition » par rapport à son prédécesseur, le Congé individuel de formation (CIF). Cette baisse de financement intervient à un moment où la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 risque d’accroître brutalement les besoins en matière de reconversion. D’où ce nouveau dispositif d’aide aux transitions professionnelles, complémentaire du CPF de transition, et labellisé « collectif » pour souligner l’ampleur du défi. Rien n’oblige en réalité les entreprises à y recourir pour plusieurs salariés.

En pratique, le dispositif ressemble beaucoup à un CIF, avec une aide dégressive suivant la taille de l’entreprise, et davantage de conditions. Il ne peut pas être utilisé en accompagnement d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) ou d’une procédure de rupture conventionnelle collective (Rupco) : les salariés concernés par ces mesures sont exclus des financements Transco.

Les dispositifs de reconversion professionnelle : tableau comparatif

Quelles formations ?

L’objectif étant de financer des formations de reconversion en direction des métiers « porteurs » sur un territoire donné, les formations accessibles varient en fonction des régions. Chaque Direccte publie donc une liste des métiers concernés. Le financement d’une formation au titre de Transco n’est accessible que si la formation prépare à un titre, un diplôme ou un bloc de compétences cohérent avec l’exercice de l’un de ces métiers.

Peu de Direccte ont publié leur liste, à la date de cet article, même si le dispositif est censé être opérationnel depuis le 15 janvier. Les listes pourront être complétées au fur et à mesure, et tenir compte des spécificités des différents bassins d’emploi de la région.

Celle de la Direccte Ile-de-France est disponible ici. Elle ratisse large : elle contient 31 métiers dans 13 domaines professionnels, et recouvre 45% des effectifs salariés d’Ile-de-France.

La Direccte d’Occitanie a également publié la sienne.

Les formations doivent être diplômantes ou certifiantes et peuvent durer jusqu’à 24 mois. Il peut s’agir de plusieurs prestations différentes, pourvu que l’objectif soit cohérent.

Une condition : négocier un accord de GPEC

Contrairement à ce qui était prévu initialement, les entreprises qui veulent bénéficier de ce financement devront au préalable négocier un accord de gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP, nouvelle dénomination de la GPEC dans le code du Travail depuis 2016).

Il y a deux cas de figure :

  • Dans les entreprises de 300 salariés et plus, la négociation sur la GEPP est obligatoire au moins une fois tous les 4 ans : il se peut donc qu’un accord y existe déjà. Si l’accord contient déjà une liste des emplois « fragilisés », il n’y a pas besoin de négocier un autre accord. Dans le cas contraire, une nouvelle négociation doit avoir lieu.
  • Dans les entreprises de moins de 300 salariés, non soumises à l’obligation de négocier, l’accord de GEPP peut se résumer à la liste des emplois fragilisés. Il n’est pas nécessaire de couvrir toutes les thématiques normalement incluses dans ces accords (article L2242-40 du code du Travail).

L’accord, une fois conclu, est transmis par voie dématérialisée à la Direccte, via le portail https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/. La rubrique est « autres procédures » (préciser « Transco » dans le champ correspondant).

Un formalisme important

Une fois identifiés les emplois fragiles, tous les salariés qui est exercent sont éligibles aux financements Transco. L’accord des salariés et celui de l’employeur sont cependant nécessaires. L’entreprise n’a aucune obligation d’envoyer en congé formation Transco tous les salariés concernés.

La séquence suivante doit alors être organisée :

  • Une réunion d’information doit se tenir avec les salariés concernés, par l’opérateur CEP et l’association Transitions Pro de la région ;
  • Les salariés volontaires doivent ensuite prendre rendez-vous avec l’opérateur CEP pour un suivi individualisé.
  • Chaque salarié concerné doit suivre une prestation de positionnement préalable pour personnaliser la formation.

Pour la suite, la procédure est celle du projet de transition professionnelle. Le salarié doit respecter les mêmes conditions d’ancienneté (salarié depuis 24 mois, dont 12 mois dans l’entreprise). Un congé de transition professionnel doit lui être accordé, et un accord formalisé avec l’employeur. Ce sont les associations Transitions Pro qui s’occupent d’instruire les dossiers.

Des financements différenciés suivant les tailles d’entreprise

Le principe de Transco est de prendre en charge, par le biais du FNE-Formation, tout ou partie des frais occasionnés par le projet : le coût de la formation et la rémunération du stagiaire. Le Compte personnel de formation (CPF) de ce dernier, à la différence de ce qui se passe dans les projets de transition professionnelle classiques, n’est pas (et ne peut pas être) mobilisé.

Transco s’adressant prioritairement aux PME, le pourcentage de remboursement dépend de la taille des entreprises. Il s’élève à :

  • 100 % de prise en charge pour les entreprises de moins de 300 salariés ;
  • 75 % de prise en charge pour les entreprises de 300 à 1 000 salariés ;
  • 40 % de prise en charge pour les entreprises de plus de 1 000 salariés.

Pour les entreprises qui doivent verser un complément de financement, l’instruction ministérielle précise que les sommes à verser « sont définies par l’accord de prise en charge et peuvent tenir compte d’une déduction des remboursements dus par l’ATPro à l’entreprise au titre de la rémunération du salarié ».

A quel guichet s’adresser ?

Un aspect déroutant du dispositif est la multiplicité des intervenants : la Direccte agrée les listes de métiers et les accords de GEPP, les associations Transitions Pro traitent les dossiers, les Opco et les opérateurs CEP accompagnent…

La porte d’entrée à privilégier, à ce stade reste soit votre Opco, soit directement l’Association Transitions Pro de votre région.

Et à la fin ?

Au terme de la formation, le salarié est réintégré dans l’entreprise au même poste ou à un poste équivalent. Il peut choisir de rester ou de partir pour un emploi correspondant à sa formation, s’il en trouve un. L’objectif, bien sûr, est qu’il choisisse la deuxième option. Le gouvernement et les partenaires sociaux annoncent qu’ils mettront en place des plateformes territoriales pour faciliter les mises en relation.

Il existe cependant une autre option : le projet de transition collective peut être conçu dès le départ en partenariat avec un employeur désireux de recruter le salarié à l’issue de sa formation. Cet employeur peut même participer au financement de la formation, si nécessaire.

Un dispositif utile ?

Du point de vue de l’entreprise, il y a sans doute quelque chose d’étrange à demander qu’un accord de gestion prévisionnelle soit négocié pour avoir le droit à un dispositif qui ne permet pas vraiment de prévoir. Mais dans le contexte actuel d’incertitude, c’est peut-être paradoxalement la force de Transco : il permet de faire prendre en charge la rémunération des salariés concernés pendant une période pouvant aller jusqu’à 2 ans, tout en lui permettant d’acquérir de nouvelles compétences. D’un point de vue contractuel, ce n’est sécurisant pour personne, sauf dans le cas où l’employeur de destination est identifié. Mais c’est toujours un moyen de gagner du temps et de sortir de certaines situations difficiles par le haut.

500 millions d’euros sont réservés aux transitions collectives : il y aura des dossiers acceptés. Le dispositif Transitions collectives peut convenir à une entreprise dont le responsable RH ou formation est rompu à la chasse aux financements, ou qui a une bonne relation avec un interlocuteur au sein de l’Opco ou de la Direccte. Lorsque l’entreprise emploie un ou plusieurs salariés dont les métiers ont peu d’avenir, les projets Transco peuvent fournir une solution négociée avantageuse pour tout le monde, surtout si un partenariat avec une entreprise recruteuse peut être établi. Enfin, le dispositif est sensiblement moins intéressant pour les entreprises de plus de 1000 salariés.

5 nouvelles ordonnances sur le travail

 

Prime défiscalisée, médecine du travail, formation… Muriel Pénicaud a présenté mercredi en Conseil des ministres cinq nouvelles ordonnances.

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La ministre du Travail Muriel Pénicaud à la sortie du Conseil des ministres, mercredi 1er avril. LUDOVIC MARIN / AFP

L’exécutif intensifie son action sur le front de l’emploi. Après avoir passé quatre ordonnances la semaine dernière concernant les salariés et les entreprises, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, en a présenté cinq nouvelles ce mercredi à l’occasion du Conseil du ministre.

«Avec ces neuf ordonnances l’objectif est d’organiser la protection de tous les acteurs du travail. À savoir, les salariés, les demandeurs d’emploi, les personnes en formation et les entreprises», confie le cabinet du Muriel Pénicaud. Deux des ordonnances présentées sont jugées «offensives» et concernent les primes pour les salariés «en deuxième ligne» et la santé au travail. Les trois autres sont, elles, considérées comme «défensives» et concernent la formation professionnelle, les élections dans les TPE et l’organisation des CSE. Le Figaro détaille ces dispositifs.

Une prime défiscalisée à hauteur de 2000 euros

Le ministère du Travail souhaite que les entreprises puissent récompenser, si elles le souhaitent, leurs salariés de «la deuxième ligne de front», à l’image des caissiers, livreurs et autres professions essentielles à la vie du pays. «Cette prime de gratification traduit la volonté du gouvernement de ne pas oublier les salariés au front», a expliqué Muriel Pénicaud. L’exécutif met donc en place une prime défiscalisée et sans charge sociale qui pourra s’élever au maximum à 2000 euros. Concrètement, l’ordonnance permet de distinguer de manière légale, pour les entreprises, les salariés qui doivent se rendre sur leur lieu de travail. Le dispositif n’est pas sans rappeler la fameuse prime Macron, instaurée à l’issue du mouvement des «gilets jaunes». Mais celle-ci ne permettait pas la distinction des conditions de travail des salariés, et donc de privilégier principalement ceux exposés au coronavirus.

Dans le détail, les entreprises disposant d’un accord d’intéressement pourront, jusqu’au 31 août, verser jusqu’à 2000 euros de prime défiscalisée et désocialisée. Si ces entreprises ont déjà versé une prime de 1000 euros en début d’année, dans le cadre de la prime Macron, elles pourront réallouer une seconde prime de 1000 euros. Enfin les entreprises ne disposant pas d’accord d’intéressement ne pourront, elles, dépasser les 1000 euros de prime.

Les services de santé mobilisés

Face au Coronavirus, la rue de Grenelle permet aux services de santé au travail de recentrer temporairement leur action. En ce sens, les médecins du travail pourront désormais prescrire des arrêts de travail dans le cadre de l’épidémie et effectuer des tests de dépistage du virus. En outre, de façon à libérer des moyens pour lutter contre le coronavirus, certaines visites obligatoires sont suspendues temporairement et reportables jusqu’au 31 août 2020. Seules les visites d’embauche et celles destinées aux travailleurs vulnérables sont à privilégier. Par ailleurs, les services de médecine du travail vont devoir intensifier leur message pour accompagner les entreprises sur la mise en œuvre des mesures de prévention du Covid-19, avec notamment la mise à disposition de guides.

Sécurisation de la formation

Pour éviter que le système de formation ne «s’écroule», le ministère du Travail sécurise les apprentis, les stagiaires des contrats de professionnalisation et les centres de formation. Dans cette optique et étant donné l’interruption d’activité due au confinement, il sera permis de prolonger les contrats des alternants jusqu’à la fin du cycle de formation. Il sera donc permis de rajouter quelques mois afin de clore tout le processus. En ce sens, le gouvernement demande aux centres de formation des apprentis (CFA) d’accompagner les apprentis et de financer le «coût contrat» supplémentaire. En outre, l’ordonnance permet de prolonger la durée pendant laquelle un jeune peut rester dans un centre de formation des apprentis (CFA) sous le statut de stagiaire en attente de la conclusion d’un contrat d’apprentissage. Cette période de trois mois est rallongée à six mois, compte tenu des difficultés rencontrées pour chercher un employeur.

Report des élections des TPE et prolongement des mandats des conseillers prud’hommes

Étant donné la situation inédite, le ministère du Travail ne sera pas en mesure d’assurer les élections professionnelles des Très petites entreprises (TPE) fin novembre ou début décembre. Il a donc été décidé de les reporter au premier trimestre 2021. Ces élections permettent de mesurer l’audience des organisations syndicales (OS) et d’assurer la représentation des salariés. Conséquence directe de ce report, des marges sont données aux mandats des conseillers prud’hommes, car la composition des prud’hommes dépend de la représentativité, qui elle-même dépend des élections des TPE. En ce sens, le mandat des conseillers prud’hommes est prolongé d’un an.

Donner de la souplesse aux CSE

Pour faire face à cette crise, l’exécutif veut miser sur le dialogue social en entreprise. Dans cette optique, les Comités sociaux et économiques (CSE) pourront désormais se réunir par de nouveaux moyens : la visioconférence (jusqu’à présent limitée à trois fois par an), l’audioconférence et même la messagerie instantanée.

 

France Compétences ouvre une FAQ sur le cpf : sommaire

France Compétences ouvre une FAQ sur le cpf : sommaire

France Compétences ouvre une FAQ sur le cpf : sommaire

France Compétences ouvre une FAQ sur le cpf : sommaire

Voici les réponses aux questions que vous vous posez sur le CPF et le CPF de transition. Cela vient de France Compétences qui ouvre une FAQ pour répondre aux questions que vous vous posez et c’est légitime car rien n’est simple

Sommaire

  1. A qui s’adresser pour faire une demande de conseil en évolution professionnelle ?
  2. Comment se faire habiliter pour délivrer du conseil en évolution professionnelle ?
  3. Auprès de qui candidater au poste de conseiller en évolution professionnelle ?
  4. Comment puis-je mobiliser mes droits au CPF ? A quel organisme puis-je m’adresser pour des demandes de prise en charge de formation et l’utilisation de ce compte ? Quelles sont les formations éligibles ?
  5. Le financement du permis de conduire catégorie B est-il éligible au CPF ? Quelles sont les démarches à suivre ?
  6. Quel est le délai d’application de la loi pour démissionner afin de construire son avenir professionnel tout en ayant la garantie du chômage. Quels sont les différentes modalités à remplir pour y avoir droit ?
  7. Comment utiliser son CPF lorsque le domaine de la formation souhaité est éloigné de son domaine d’activité ?
  8. Comment rendre une formation de mon organisme, éligible au compte personnel de formation ?
  9. Quels sont les délais de traitement des dossiers lorsque l’on émet une demande de formation dans le cadre d’un CPF ?
  10. Quelles sont les démarches à faire pour proposer des bilans de compétences à des bénéficiaires avec leur Compte personnel de formation ?
  11. Quelles sont les nouvelles démarches d’agrément pour un centre bilan de compétences ?
  12. Auprès de qui adresser une demande d’habilitation/d’agrément pour proposer des prestations de bilan de compétences en région ?
  13. Quelles sont les démarches à faire pour proposer des bilans de compétences à des bénéficiaires avec leur compte personnel de formation ?

AMMC a organisé pendant 15 ans la transition pro chez des OF réputés. N’hésitez pas à nous contacter sur ce type de dispositif

 

Nadine Gagnier, secrétaire générale de la FFP livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation

Nadine Gagnier, secrétaire générale de la FFP livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation

Les pouvoirs publics ont mis à la disposition des entreprises plusieurs dispositifs d’aide, en cette période difficile. Nadine Gagnier, secrétaire générale de la Fédération de la Formation Professionnelle livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation, particulièrement touchées, afin de gérer au mieux la crise.

Décideurs. Trois conseils aux entreprises de formation pour continuer à gérer l’activité en période de crise ?

Nadine Gagnier. La FFP préconise à ses entreprises de se rapprocher de leurs clients pour trouver une solution répondant à la situation et aux besoins. Il existe des moyens alternatifs aux parcours en présentiel. En ce sens, nous avons fait un travail de rapprochement entre les centres de formation, les CFA et les éditeurs d’outils pédagogiques digitaux. Une belle solidarité s’est créée dans la filière des professionnels de la compétence. Par ailleurs, les DRH peuvent demander le report des formations. Les entreprises de formation restent en capacité de les accompagner et de les conseiller, notamment pour anticiper la relance économique à la sortie de crise. En effet, il ne faut pas aggraver la situation et dégrader le niveau de compétences des salariés. Il sera essentiel en période de reprise.

Comment anticipez-vous les effets de la crise ?

La FFP travaille avec les Ministères de l’Economie et du Travail pour porter la voix des entreprises de formation, particulièrement les TPE et les PME. Notre secteur doit être intégré au Fonds de solidarité lancé pour apporter un soutien direct à nos dirigeants d’entreprises. Nous avons également demandé un appui pour les démarches auprès des financeurs afin que ces derniers puissent notamment assurer la continuité de leurs services et prises en charges.

Roxane Croisier

Nadine Gagnier, secrétaire générale de la FFP livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation