Nadine Gagnier, secrétaire générale de la FFP livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation

Nadine Gagnier, secrétaire générale de la FFP livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation

Les pouvoirs publics ont mis à la disposition des entreprises plusieurs dispositifs d’aide, en cette période difficile. Nadine Gagnier, secrétaire générale de la Fédération de la Formation Professionnelle livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation, particulièrement touchées, afin de gérer au mieux la crise.

Décideurs. Trois conseils aux entreprises de formation pour continuer à gérer l’activité en période de crise ?

Nadine Gagnier. La FFP préconise à ses entreprises de se rapprocher de leurs clients pour trouver une solution répondant à la situation et aux besoins. Il existe des moyens alternatifs aux parcours en présentiel. En ce sens, nous avons fait un travail de rapprochement entre les centres de formation, les CFA et les éditeurs d’outils pédagogiques digitaux. Une belle solidarité s’est créée dans la filière des professionnels de la compétence. Par ailleurs, les DRH peuvent demander le report des formations. Les entreprises de formation restent en capacité de les accompagner et de les conseiller, notamment pour anticiper la relance économique à la sortie de crise. En effet, il ne faut pas aggraver la situation et dégrader le niveau de compétences des salariés. Il sera essentiel en période de reprise.

Comment anticipez-vous les effets de la crise ?

La FFP travaille avec les Ministères de l’Economie et du Travail pour porter la voix des entreprises de formation, particulièrement les TPE et les PME. Notre secteur doit être intégré au Fonds de solidarité lancé pour apporter un soutien direct à nos dirigeants d’entreprises. Nous avons également demandé un appui pour les démarches auprès des financeurs afin que ces derniers puissent notamment assurer la continuité de leurs services et prises en charges.

Roxane Croisier

Nadine Gagnier, secrétaire générale de la FFP livre ses conseil pratiques aux entreprises de formation

Mon compte formation point d’étape avec la caisse des dépôts

Mon compte formation point d’étape avec la caisse des dépôts

Mon compte formation : point d’étape avec la Caisse des dépôts et l’Apec

 

Lors d’un échange avec les conseillers des points relais Conseil VAE d’Ile-de-France, le 6 février dernier, la Caisse des Dépôts et l’Apec ont apporté nombre de précisions sur l’outil Mon compte formation.

Le 6 février dernier, Caroline Piednoire, chef de projets partenariats à la direction formation de la Caisse des Dépôts, et Patrick Kalifa, consultant Apec, sont venus à la rencontre des professionnels des points relais conseil VAE d’Ile-de-France afin de leur apporter des précisions sur le rôle de la Caisse des Dépôts, la mobilisation du Compte formation, le parcours achat, les conditions générales de vente, etc.

Le Compte formation est une place de marché qui n’intègre pas, de ce fait, les offres précédemment achetées par les régions et Pôle emploi, d’où l’absence de celles-ci dans l’outil Mon compte formation, du moins pour le moment. Autre point important, les demandeurs d’emploi qui ne disposent pas de droits suffisants dans Mon compte formation pour financer une AIF (Action individuelle de formation) pourront, dès le mois d’avril, faire leur demande d’abondement à Pôle emploi via Mon compte formation ; charge à Pôle emploi de leur répondre dans un délai restreint (l’abondement par l’opérateur est toujours soumis à son accord).

Des dysfonctionnements ont par ailleurs été exprimés par les participants, tel le coût de la recevabilité. La Caisse des dépôts met en œuvre les mesures de contrôle des formations publiées. Et elle a fait le choix de ne plus rendre visibles les formations de moins de 50 euros.

Des développements sont prévus concernant le moteur de recherche, la visibilité des renseignements portés sur la fiche de la formation ou encore la prise en compte des dotations des employeurs à partir de juin 2020, dotations qui permettront de contribuer, le cas échéant, au reste à charge à régler avant l’entrée en formation.

Des précisions ont également été apportées, portant par exemple sur le tarif contractualisé qui peut être différent du prix catalogue, dans la limite néanmoins d’un surcoût de 15% .

Enfin, des astuces ont été partagées, par exemple pour trouver plus facilement les prestataires de formation sur l’outil à partir de leur adresse URL. En outre, les codes CPF ne sont plus utiles pour mobiliser le Compte formation (en savoir plus). Et les trois-quarts des dossiers sont obtenus suite à contact direct avec les prestataires de formation.

Les échanges ont aussi permis de mieux comprendre pourquoi toutes les offres existantes ne figurent pas dans l’outil : dans une logique pragmatique, les prestaires enregistrent souvent leur offre au fur et à mesure des demandes des personnes souhaitant mobiliser leur Compte formation pour y accéder.

L’évaluation par les stagiaires reste d’actualité, a également confirme Caroline Piednoire, cette mention sera affichée dès que le nombre d’appréciations sera suffisant.